La larme à l’œil, nous avons déjeuné une dernière fois à l’hôtel avant de rassembler nos valises et de prendre le train jusqu’à l’aéroport. Une fois n’est pas coutume, nous avons encore mangé des Mushi-pan, cette fois-ci un à la patate douce et un autre au fromage. Le premier était à la hauteur de nos espérances, car nous adorons la patate douce japonaise, mais l’autre, à notre grande surprise (et stupeur) avait réellement un goût de… fromage ! Nous avons pensé qu’il était tourné… mais après réflexion, nous pensons qu’il devait avoir eu le goût qu’il devait avoir… louche, très louche !

Au-revoir petit hôtel New Kōyo…

Le trajet jusqu’à l’aéroport fut… un calvaire pas possible ! Nous, pauvres crevettes-moitié-mollusques avec nos grosses valises, cette fois-ci, pleines à craquer, imaginez la scène ! ça devait être bien comique de nous voir à nous traîner et devenir écarlates à chaque fois qu’il s’agissait de porter nos bagages… mais les hommes étaient parfois serviables ! Ahah !

Une mauvaise surprise nous attendait également à l’aéroport de Narita… le vol était retardé d’une heure ! Oh my Godness ! Bon bah plus qu’à attendre la chute des chats… Heureusement que les japonais ont un savoir-vivre exemplaire et nous ont gentiment proposé de déposer nos bagage et nous ont offerts des bons pour quelques petits restaurants de l’aéroport. Nous avons donc bu un Bubble Tea au Matcha (thé au lait froid agrémenté de billes de tapioca au sucre)… c’était la première et la dernière fois que nous en prendrons un ! Nous n’avons pas du tout aimé, et pour cause… nous avons faillit mourir étouffées en aspirant la boisson avec la paille, car une bille de tapioca est remontée dans la paille à vitesse éclair pour aller se loger dans notre gorge… où alors nous ne savons toutes les deux pas le boire… faut quand même dire que les billes étaient très petites contrairement à ce que l’on connaissait des Bubble Tea.

Ensuite, nous avons mangé un dé-li-cieux Ramen au pub Ginza Lion. Simple, mais vraiment savoureux avec des algues Wakame, du Konegi (ciboule japonaise), rondelles de Naruto (pâte de chair de poisson), pousses de bambou et un bouillon bien parfumé au poulet et huile de sésame. Juste ce qu’il nous fallait pour nous remonter le moral !

Une fois que l’avion ait enfin daigné montrer le bout de son nez, nous avons embarqué à contrecœur pour une première escale à Moscou. Encore heureux que nous avions mangé avant de décoller… regardez la tête du repas servi dans l’avion ! Autant dire que nous nous sommes vengées sur un bon petit Kuri-manjū (petit gâteau fourré à la pâte de châtaigne et morceaux de Kuri-kinton) que nous avions acheté en prévoyance. A part ça, ça avait déjà meilleure allure que ce qui nous avait été servi à l’aller… pas osé le prendre en photo…

Un soi-disant Katsu-don, des Sushi & Sashimi lamentables et un dessert... sans goût !

Notre petit Kuri-manjū salvateur

Nous qui pensions que le contretemps à l’aéroport de Narita n’allait pas poser plus de problème, nous n’étions pas au bout de nos soucis ! Voilà qu’à notre arrivée à l’aéroport de Moscou, on nous annonce que la correspondance pour la Suisse venait de décoller et que la suivante serait à 8h00 le lendemain matin ! Crise d’angooOOOoooiiiiisse ! Oh malheur ! Oh désespoir profond ! Le pompon c’est que nous avons été parqué comme du bétail dans une partie de l’aéroport où nos passeports devaient être vérifiés avant d’être emmené à l’hôtel pour la nuit… seulement, ça aurait pu très bien se passer si ça n’avait pas ris 4 heures et que le personnel ne nous avait pas traité comme de la m… nous tairons le mot. Excédées, fatiguées et complètement sur les nerfs, nous avons enfin, après plus de 5 heures de longue et insoutenable attente (il était déjà 23h, en plus du décalage horaire) pu rejoindre l’hôtel où nous n’avons pu dormir que quelques heures… et manger quelque chose pour se passer les nerfs et nous donner de l’énergie avant de repartir ! Un petit gâteau chinois nommé Moon Cake (traduisez donc « Gâteau de Lune ») traditionnel, farcis d’un mélange de fruits secs au caramel… trop sucré et pas spécialement à notre goût.

Takeru la flemmarde...

Après avoir récupérer nos passeports confisqués la veille à l’accueil de l’hôtel, nous sommes allées à l’aéroport prendre ENFIN notre correspondance pour la Suisse… que nous avons encore faillit rater à cause du personnel de l’aéroport qui nous retenaient à l’hôtel !

Mais bon… après tout c’était une expérience mouvementée à vivre une fois dans sa vie… ou pas. Nous y pensons encore aujourd’hui avec une pointe d’amertume.

Nous étions donc bien contentes de revoir notre famille après ces trois semaines d’absence. Miko était, pour sa part, heureuse de retrouver l’homme avec lequel elle vit maintenant.