-
Restaurant vietnamien & asiatique LE LOTUS D'OR (Genève)
Bonjour les amis ! Cela fait un bon moment que nous ne postons pas, mais nous sommes toutes les deux submergées de travail...
Quoi qu'il en soit, nous continuons notre série de "nous allons au restaurant chaque semaine", car la semaine passée nous avons été invitées par notre oncle et notre tante à aller manger Lotus d'Or. Ce restaurant vietnamien se trouve sur Genève, dans la quartier des Acacias.
A la base, on nous avait fait la surprise d'aller au Bang Yaï, un restaurant thaïlandais, et nous nous délections d'avance... sauf qu'une fois arrivés devant, il était fermé ! Et oui, à Genève, les restaurant sont souvent fermés le samedi à midi... quelle plaie !
Alors nous avons cherché sur internet pour trouver un restaurant asiatique assez proche pour y aller à pied (car notre oncle et notre tante voulaient vraiment nous faire plaisir en allant dans un resto qui propose ce type de cuisine), et nous sommes tombés sur Le Lotus d'Or.
Devant la façade, notre tante était hésitante, car elle ne payait pas de mine. Ils nous ont demandé si nous voulions vraiment y mettre les pieds. Après une lecture de la carte, à moitié vietnamienne et chinoise (pour nous, c'est normalement un problème que de mêler les cuisines dans un resto asiatique), nous avons repéré le Bún Gà Chả Giò, un bol de vermicelles de riz surmontées de boeuf à la citronnelle, de nems coupés en rondelles, de cacahuètes concassées, d'oignons frits et d'herbes fraîches, le tout nappé de sauce Núoc Cham (notre recette ICI). Et comme nous en avions envie depuis un moment, nous n'avons pas hésité à franchir la porte.
Une fois à l'intérieur, nous nous sommes faits accueillir par une très charmante patronne tout sourire, aux petits soins pour ses clients. Après nous avoir installés et donné la carte des mets, elle a pris le temps, pour ceux qui ne connaissaient pas les plats, d'expliquer la particularité de ceux-ci. Mais comme nous savions, au contraire de notre famille, déjà à l'avance ce que nous voulions, nous avons jeté un oeil au reste du menu juste par curiosité. Rien d'autre, à part les nouilles épaisses de tapioca sautées, ne nous a vraiment interpelé. Mais ça, c'est peut-être parce que nous sommes habituées à ce genre de restaurant ! Du reste, notre oncle, notre tante et nos deux cousins (de 8 et 13 ans) ont mis bien du temps à se décider, car ils sont très difficiles et surtout pas accoutumés à la cuisine asiatique.
Bref, quand nous avons reçu notre Bún Gà Chả Giò, nous avons trouvé le bol bien garni et bien présenté, mais... il manquait les herbes fraîches, et les cacahuètes, censées être concassées, étaient réduite en poudre ! Et il n'y en avait pas assez... Alors nous avons demandé un peu de feuilles de coriandre, que la patronne nous a gracieusement apporté, mais le déficit d'herbes, normalement variées, n'était guère comblé...
Puis, à la dégustation, notre déception s'est confirmée. Le boeuf avait une texture gélatineuse assez désagréable (certainement due à une trop grande quantité de MSG, un attendrisseur de viande et exhausteur de goût). Et le Núoc Cham était de loin pas assez acide, salé et pimenté. Une simple sauce liquide un peu sucrée en somme...
Conclusion, il n'y avait rien de ce qui apporte traditionnellement du pep's à ce plat. Mais, nous le répétons, nos papilles sont familières à ces plats, et donc nous sommes quelque peu pointilleuses... Alors que peut-être ce plat vous plairait !
Quand à notre famille, après moult tergiversations, notre oncle et notre plus grand cousin se sont décidés pour du canard laqué. Notre tante, elle, a commandé du boeuf à la citronnelle servi avec du riz, qui avait exactement la même tête que celui que nous avions sur notre Bún Gà Chả Giò. Quand à notre cousin le plus jeune, il a pris des crevettes géantes rôties sur ardoise, en sauce aigre-douce (alors qu'habituellement il n'aime pas les crevettes, allez comprendre...). Comme les crevettes étaient normalement piquantes, la patronne a gentiment proposé de retirer le piment du plat, afin que notre cousin puisse le manger. Et elles avaient l'air succulentes ! Cependant, comme nos compagnons de table étant très difficiles, nous ne savons pas s'ils ont répondu que leurs plats leur plaisaient pas simple politesse, ou alors s'ils les ont réellement trouvés bon...
Ah oui, nous allions oublier : en entrée, nous avions commandé des raviolis fris, farcis aux crevettes et accompagnés de sauce aigre-douce. Nous n'y avons pas touché, de peur de ne pas avoir de place pour le reste, mais notre oncle, notre tante et nos cousins ont l'air de les avoir apprécié. C'est vrai qu'ils avaient l'air bons et bien garnies, croustillants à souhait ! Malheureusement, nous ne les avons pas pris en photos...
Puis, comme nous sommes gourmandes, nous voulions terminer le repas sur une note sucrée, bien que nous n'avions plus faim. Aventurières, nous avons choisi un dessert au nom imprononçable, que nous ne connaissions pas : le Che Sam Bò Luông. Il s'agit d'une boisson sucrée typiquement vietnamienne, utilisée normalement lorsqu'on se sent ballonnée. Elle est composée de sucre de palme, de lanières d'algues vertes, d'algues blanches frisées, de dattes rouges & de longan (sorte de lychees) séchés, de graines de lotus, de graines de Ginko et d'orge sec. Nous avons été agréablement surprise par son goût légèrement iodé, mais très discret. Une belle découverte, idéale et rafraîchissante après un repas copieux ! Mais attention, si vous n'êtes pas, comme nous, amateurs de trucs bizarroïdes, passez votre chemin...
Voici le Bún Gà Chả Giò tel que nous l'avons reçu... il manque les herbes fraîches !!!
...alors nous avons demandé, au moins, des feuilles de coriandre, que la patronne nous gracieusement apportées. ça sauvait quelques peu les meubles, comme on dit...
Le petit bol de sauce Núoc Cham est toujours servi à part, et c'est au consommateur de l'ajouter au bol, afin de l'agrémenter de la manière qu'il souhaite. Mais comme ici il manquait d'acidité, de sel et de piquant, nous l'avons versé en entier ! Et nous avons même ajouté de Núoc Mam (sauce de poisson salée) pour le rendre plus salé et plus goûteux...
Et là, ce sont les crevettes géantes rôties sur ardoise, en sauce aigre-douce (normalement piquantes, mais comme notre cousin n'aime pas ce qui est épicé, le cuisinier les a préparées sans piment). Au moins, elles avaient l'air très bonnes !
Pour finir, voilà le fameux dessert : le Che Sam Bò Luông. On voit les lanières d'algues vertes, les graines de lotus (en beige) et les graines de Ginko (en jaune, plus grosses). Pour plus de détails, lisez la description plus haut !
BILAN : Malgré toute la gentillesse de la patronne, les plats n'étaient, selon nous,
vraiment pas à la hauteur. A part, peut-être, les crevettes sur ardoise ou
les raviolis frits (que nous n'avons pas goûtés), ou même encore les
nouilles Char Kway Teow, que nous avons vues sur la carte
(notre recette ICI). De plus, nous sortons toujours les griffes lorsqu'un
restaurant asiatique propose des plats d'origine asiatique différentes, car,
d'après nous, un établissement qui ne se concentre pas sur un seul type de
cuisine ne peut faire de plats vraiment très bons...
COORDONNÉES :
Adresse : route des Acacias 36
1227 Carouge, GenèveTèl. : 022 343 33 38
Horaires : Lun : 11h30-14h30
Mar-Dim : 11h30-14h30 & 18h00-22h00
Tags : nous avons testé pour vous, restaurant, le lotus d'or, vietnamien, asiatique, bún gà chả, crevettes, aigre-doux
-
Commentaires