Ce jour-là, nous avons décidé de nous rendre à pieds au quartier d’Asakusa. On y trouve un magnifique temple, le Asakusa-jinja Shrine bordé de galeries marchandes traditionnelles et des mets cuisiné typiques de cette partie de la ville de Tokyo, comme les Yukimi-daifuku frits (petit gâteau de pâte de riz farcis à la glace et frits). Sur notre route, nous avons pris quelques photos du paysage citadin.

 

Dote-dori en direction d'Asakusa

 

Et voici le Temple Sensōji ! Visite à ne pas manquer !

 

Carte du site

Entrée du site

Samouraï gardiens de l'entrée du site

Plafond à l'entrée du site

Sensōji Hozomon Gate

Sensōji Hozomon Gate : sous la lanterne rouge

Sensōji Hozomon Gate : Samouraï gardien

Sensōji : Five storied pagota

Sensōji : Intérieur de la salle de prière

Sensōji : Asakusa jinja Shrine

Sensôji : Namikaze (stands commerciaux)

Arrière de Nakamise : Petite ruelle derrière les magasins de souvenirs et nourriture traditionnelle

 

Une fois le plein de photos fait, nous avons pris quelques douceurs à un restaurant spécialisé en Wagashi, douceurs traditionnelles japonaises souvent servie en accompagnement du thé Matcha, le restaurant Umezono, dont la renommée n’est plus à défendre. Nous avons donc, bien évidement, testé ! Nous avons pris place dans un joli cadre traditionnel fait de bois et nous avons commandé un Anmitsu : un bol de gelée en cube laiteuse, Shiratama-dango (boulettes de farine de riz à base de Shiratamako, recette ICI), Tsubuan, boule de glace au Matcha, fruits frais, Kuri-kinton (châtaigne confite au sirop à la japonaise, recette ICI) et sirop de Matcha. Un encas rafraîchissant et tout en finesse ! Dans la lignée de l’art culinaire japonais quoi ! Et servis avec un thé Matcha bien glacé.

 

Restaurant Umezono

Anmistu : Glace au matcha, mochi gluants, tsubuan, chataîgne au sirop et cubes de gelée en sirop de matcha & thé vert glacé

 

Bon… autant vous dire qu’à la sortie, en passant devant leur présentoir extérieur, nous n’avons pas résisté à acheter du rab… : deux Mochi à l’armoise (herbe parfumée) fourré à l’Anko et deux Kintsuba (gelée de haricot rouge bien dense passée dans la pâte à tempura et cuit sur plaque, spécialité d’Asakusa). Nous aurions bien pris encore du Yōkan (gelée de haricot rouge ou blanc) aux Kuri-kinton ou au Matcha, mais on fait quand même attention à notre alimentation… trop de sucre tue le sucre ! Et écœurement assuré…

Nous nous sommes donc posées tranquillement sur un banc pour déguster nos friandises en admirant les gens qui passaient.

 

Restaurant Umezono : Mochi & Kintsuba (pâte d'azuki en tempura à l'emporter)

Contenu du paquet : Mochi à l'armoise fourré à l'anko & Kinstuba

Mochi à l'armoise fourré à l'anko

Kintsuba

 

Pour dépenser cette quantité de sucre que nous avions ingurgité en toute connaissance de cause, nous nous sommes ensuite promenées dans ce quartier magnifique où le traditionnel côtoie volontiers le moderne, formant une harmonie toute en équilibre et à l’image même du Japon. Les magasins qu’on y trouve traduisent également l’amour que les japonais apportent à la nourriture et son esthétisme…

 

Galeries marchandes de magasins en tout genres et restaurants

Magasin de sucreries trop mignonnes

Magasin de Sembeï

 

Nous n’avons bien évidemment pas pu manquer la… sorte de crotte dorée qui représente fièrement la marque de bière japonaise mondialement connue : la Asahi Super Dry ! Qui trône majestueusement sur la rivière Sumida. Sur le chemin, nous avons fait la rencontre de deux tireurs de charrette humaine… deux jeunes bronzés japonais qui ne se sont pas fait priés pour nous accoster ! Ahahah ! On a bien rit d’ailleurs. Ils nous ont demandé s’ils pouvaient nous accompagner quelque part, mais nous leur avons répondu que nous allions à la rivière Sumida et que nous n’avions pas besoin de leur aide. Cependant, ils ont quand même insisté en disant que c’était dangereux pour nous d’y aller seules (excuse bidon), ce à quoi nous avons rétorqué que nous allions simplement pêcher le poulpe, ce qui était sans risque… n’importe quoi !

 

Transporteur en calèche

Asahi Super Dry

 

Bref, nous nous sommes bien promenées et nous avons regagné notre hôtel bien fatiguées… nous avons donc pris un repas de flemmardes : Zarū-Udon avec Ganmodoki (boulettes frites de tofu, carottes & algues Hijiki), Tenkatsu (flakes de Tempura) et sauce Mentsuyu acheté très bon (le même que la dernière fois, vu qu’il en restait.

 

Comme d’habitude, on commence par le petit-déj, histoire de faire un panel des petites douceurs que l’on peut acheter dans les supérettes : Le Polo Buns, ici fourré à la crème de melon et enrobage vert… pas mauvais, mais pas grandiose non plus. La mie est bien moelleuse, mais le tout est un peu fadasse. En boulangerie, ils sont certainement bien meilleurs !

 

 

Ce jour-là nous avions décidé de nous rentre au quartier de Ūeno. Dommage, le temps n’égayait pas la ville… nous n’y sommes d’ailleurs par restées longtemps ! Peut-être que nous sommes passées à côté de certaines choses à visiter… C’est ce qui s’appel « aller en touriste » !

 

Ūeno Station

 

Pour le repas de midi, nous avons choisi un restaurant Sushi Train… rien à voir avec ceux à Genève ou en Suisse ! Des prix mini pour une qualité merveilleuse ! Imaginez des Sushi avec un riz juste cuit, moelleux et bien assaisonné, surmonté de tranches de poisson bien dodues ou d’omelette divine ! Et des associations que l’on ne trouve pas forcément en Europe… Voici le restaurant et quelques-unes de nos dégustations, accompagnées de thé Matcha glacé bien sûre :

 

 Carte du restaurant : on peut commander les plats si on ne les trouves pas sur le train !

Sushi-chef ! Super sympa

Nos deux petits thé matcha glacés

Maki Umeboshi & Shizo

Nigiri de Shako (crevette mante) cuite en sauce douce-Makis Kabocha marinée

Nigiri au Kohada mariné (sardine du Pacific)

 

Notre repas du soir fut bien moins fastueux : nouilles instantanées, jus de légume en berlingot et une bonne Soft-icecream au Matcha.

 

En cette belle journée, nous avions très envie de retourner nous balader au magnifique quartier d’Asakusa, afin de prendre des photos du temple Sensōji baigné par le soleil... plus majestueux sur le coup !

 

 Temple Sensōji

Nakamise (halle des divertissements près du temple Sensōji)

 Stand de mochi glacés frits

 

Nous avons pris le petit-déjeuner non-loin de là, dans l’une des galeries marchandes. Nous y avions croisé un marchand de Tayaki (pâte à crêpe épaisse cuite en forme de poisson, fourrée à l’Anko, Kuri, Ube ou autre) qui sentait tellement bons que nous n’avions pas sus y résister ! D’ailleurs, nous n’avons pas été déçues ! Et nous en avons même pris deux : un à la crème de marrons et morceaux de Kuri-kinton (châtaigne confite) et un autre à la pâte de Ube (patate douce violette d’Okinawa)  (et oui, nous y sommes retournées droit derrière après avoir manger le premier)

 

Version Kuri & Anko

Version Ube

 

Nous avons ensuite continué à visiter le quartier où nous avons acheté quelques vaisselles et accessoires de cuisine sur la rue spécialisée Kappa-bashi.

 

Cimetière d'Asakusa

Tour près de la rivière Sumida

Bâteau sur la rivière Sumida

Symbole de la Asahi Superdry (encore... mais au soleil !)

Pont sur la rivière Sumida

 

Nous avons également visiter un autre temple : le temple Komagata-do. Plus petit que le temple Sensōji.

 

 

A midi, nous avons pris un Unadon décevant dans un petit bouiboui de la rue marchande… voici quand même les photos…

 

 

 

Puis nous avons mangé une glace au Kurogoma (sésame noir) en guise de dessert. Beaucoup de sucré ce jour-là…

 

 

Bien fatiguées d’avoir autant marché, nous sommes rentrées sous le soleil couchant…

 

 

Pour bien commencer la journée, nous sommes allées flâner dans une supérette afin de trouver de quoi manger pour le petit-déjeuner. Nous sommes tombées sur une boîte de Wagashi en action et les fameux Suama que nous rêvions de goûter depuis le visionnage du Drama « Stand Up » (avec Yamashita Tomohisa, humoristique) où ils le faisaient même grillé au BBQ. Bref, tentée par des mets, nous sommes rapidement rentrées à notre chambre pour s’en délecter. Nous avions : une boîte de Suama, deux Mochi formés d’une boule d’Anko crémeux enrobée de gélatine et un gros morceau de Yōkan bien dense et vraiment très bon (si ce n’est pas le meilleur que nous avons mangé jusqu’à maintenant).

 

Suama

Yōkan & Mochi

 

Verdict, les Suama étaient bien moelleux avec un bon goût de pâte de riz prononcé et juste assez sucrés, le Mochi à la gélatine n’était pas fameux, bien que crémeux, et le Yōkan était délicieux, comme nous l’avons déjà dit.

 

Après avoir fait le plein d’énergie, nous sommes parties en ballade en direction du Temple Eko-in et de son cimetière.

 

Cimetière du temple

 

 

Ensuite, nous avons continué notre chemin pour aller visiter le Sanctuaire Meiki-fudō à Minowa. Il n’était vraiment pas grand et pas très impressionnant en terme de beauté… mais il avait tout de même son charme planté au milieu des immeubles !

 

 

Comme nous l’avions décidé en partant, nous sommes allées manger au fast food Matsudaya, spécialisé en Donburi en tout genre, tels que des Oyakō-don, Gyūdon, etc. Nous avons pris un Buta-don, un bol de rit surmonté de fines lamelles de porc grillées et caramélisées (piquantes) au Mirin (vin de riz sucré), accompagné de Miso-shiru. Nous avons largement préféré le Gyūdon dégusté à Shinjuku…

 

 

Après ce repas, nous avons visité le Temple Susanoo, toujours dans le quartier de Minowa. Une belle architecture colorée, proche de celle du temple Sensōji à Asakusa : du rouge, du blanc, du noir et… de l’or. La verdure environnante faisait bien ressortir les couleurs et égayait l’endroit.

 

 

Autant vous dire que même si nous sommes restées dans les alentours de l’hôtel, nous avons énormément marché et étions épuisées ! Mais contentes de nos visites…

 

A part peut-être ce que nous avons boulotté ce jour-là… on aime se venter de nos expériences culinaires !

 

Petit-déj : Imagawayaki ! Un gros pancake un un peu plus aéré, humide et moins dense que sont confrère le Dorayaki ou le Tayaki, mais également fourré d’Anko ou de pâte de Kuri. Il est cuit dans un moule rond et plat au fond, d’où sa forme. Très bon, mais notre cœur reste au Tayaki pour sont goût et sa texture… et sa jolie forme de poisson !

 

 

Repas de midi : Unadon à l’un des restaurant de la célèbre chaine fast food Yoshinoya, célèbre jusqu’aux States ! (regardez dans le film « Le Terminal » avec Tom Hanks… il y en a un dans l’aéroport !) Beeen… bof bof ! Pas terrible ! Nous avons goûté mieux ailleurs !

 

 

Souper : Rien de bien exceptionnel… un simple bol de nouilles Sōba instantanées avec une sorte de galette Tempura au maïs louche (acheté au mini-market).

 

Nous ne savons toujours pas pourquoi nous n’avons pris que des photos de nourriture ce jour-là… sans doute parce que photographier les préparatifs du départ (et les derniers achats pour ramener du stoc en Suisse) ce n’est pas très glamour et pas vraiment bon pour le moral déjà planqué au dix-neuvième sous-sol…

 

Repas de midi : Nous avons tester le fameux Karē-pan (recette ICI), ce petit pain moelleux pané & frit, farcis de Karē (curry de viande & légumes à la japonaise, recette ICI). L’erreur fatale que nous avons commise est celle de ne pas l’avoir pris en boulangerie, mais en grande surface… berk ! Plus jamais ! Et le dessert, un Manjū au sucre brun et mélasse fourré à l’Anko ne remontait pas beaucoup le niveau du repas…

 

 

Goûter : Heureusement, le goûter, lui, remontait la note des dégustations du jour au maximum ! Un bon Mushi-pan (recette ICI et ICI ou ICI) ce cheesecake dit « cotton », adaptation du cheesecake américain maintenant assez connu en occident… une merveille de fraîcheur, fondant, légèreté et un goût… SUBLIME ! Nous en avons dégusté un à la pêche, pour varier les goûts, mais il y avait aussi le choix entre nature, Matcha, Azuki, sirop d’érable, patate douce et Kabocha (courge japonaise). A essayer d’urgence, pourquoi pas fait maison !

 

 

Souper : Nouilles Ramen aux algues Konbu, Tenkatsu et sauce Tonkatsu pour terminer les rester du frigo ! (oui, il y a un frigo commun à l’hôtel) Et des Pocky au cheesecake au citron, histoire de rester dans le thème du goûter… pas mal d’ailleurs !

 

 

La larme à l’œil, nous avons déjeuné une dernière fois à l’hôtel avant de rassembler nos valises et de prendre le train jusqu’à l’aéroport. Une fois n’est pas coutume, nous avons encore mangé des Mushi-pan, cette fois-ci un à la patate douce et un autre au fromage. Le premier était à la hauteur de nos espérances, car nous adorons la patate douce japonaise, mais l’autre, à notre grande surprise (et stupeur) avait réellement un goût de… fromage ! Nous avons pensé qu’il était tourné… mais après réflexion, nous pensons qu’il devait avoir eu le goût qu’il devait avoir… louche, très louche !

 

 

Au-revoir petit hôtel New Kōyo…

 

 

Le trajet jusqu’à l’aéroport fut… un calvaire pas possible ! Nous, pauvres crevettes-moitié-mollusques avec nos grosses valises, cette fois-ci, pleines à craquer, imaginez la scène ! ça devait être bien comique de nous voir à nous traîner et devenir écarlates à chaque fois qu’il s’agissait de porter nos bagages… mais les hommes étaient parfois serviables ! Ahah !

Une mauvaise surprise nous attendait également à l’aéroport de Narita… le vol était retardé d’une heure ! Oh my Godness ! Bon bah plus qu’à attendre la chute des chats… Heureusement que les japonais ont un savoir-vivre exemplaire et nous ont gentiment proposé de déposer nos bagage et nous ont offerts des bons pour quelques petits restaurants de l’aéroport. Nous avons donc bu un Bubble Tea au Matcha (thé au lait froid agrémenté de billes de tapioca au sucre)… c’était la première et la dernière fois que nous en prendrons un ! Nous n’avons pas du tout aimé, et pour cause… nous avons faillit mourir étouffées en aspirant la boisson avec la paille, car une bille de tapioca est remontée dans la paille à vitesse éclair pour aller se loger dans notre gorge… où alors nous ne savons toutes les deux pas le boire… faut quand même dire que les billes étaient très petites contrairement à ce que l’on connaissait des Bubble Tea.

 

 

Ensuite, nous avons mangé un dé-li-cieux Ramen au pub Ginza Lion. Simple, mais vraiment savoureux avec des algues Wakame, du Konegi (ciboule japonaise), rondelles de Naruto (pâte de chair de poisson), pousses de bambou et un bouillon bien parfumé au poulet et huile de sésame. Juste ce qu’il nous fallait pour nous remonter le moral !

 

 

Une fois que l’avion ait enfin daigné montrer le bout de son nez, nous avons embarqué à contrecœur pour une première escale à Moscou. Encore heureux que nous avions mangé avant de décoller… regardez la tête du repas servi dans l’avion ! Autant dire que nous nous sommes vengées sur un bon petit Kuri-manjū (petit gâteau fourré à la pâte de châtaigne et morceaux de Kuri-kinton) que nous avions acheté en prévoyance. A part ça, ça avait déjà meilleure allure que ce qui nous avait été servi à l’aller… pas osé le prendre en photo…

 

Un soi-disant Katsu-don, des Sushi & Sashimi lamentables et un dessert... sans goût !

Notre petit Kuri-manjū salvateur

 

Nous qui pensions que le contretemps à l’aéroport de Narita n’allait pas poser plus de problème, nous n’étions pas au bout de nos soucis ! Voilà qu’à notre arrivée à l’aéroport de Moscou, on nous annonce que la correspondance pour la Suisse venait de décoller et que la suivante serait à 8h00 le lendemain matin ! Crise d’angooOOOoooiiiiisse ! Oh malheur ! Oh désespoir profond ! Le pompon c’est que nous avons été parqué comme du bétail dans une partie de l’aéroport où nos passeports devaient être vérifiés avant d’être emmené à l’hôtel pour la nuit… seulement, ça aurait pu très bien se passer si ça n’avait pas ris 4 heures et que le personnel ne nous avait pas traité comme de la m… nous tairons le mot. Excédées, fatiguées et complètement sur les nerfs, nous avons enfin, après plus de 5 heures de longue et insoutenable attente (il était déjà 23h, en plus du décalage horaire) pu rejoindre l’hôtel où nous n’avons pu dormir que quelques heures… et manger quelque chose pour se passer les nerfs et nous donner de l’énergie avant de repartir ! Un petit gâteau chinois nommé Moon Cake (traduisez donc « Gâteau de Lune ») traditionnel, farcis d’un mélange de fruits secs au caramel… trop sucré et pas spécialement à notre goût.

 

Takeru la flemmarde...

 

Après avoir récupérer nos passeports confisqués la veille à l’accueil de l’hôtel, nous sommes allées à l’aéroport prendre ENFIN notre correspondance pour la Suisse… que nous avons encore faillit rater à cause du personnel de l’aéroport qui nous retenaient à l’hôtel !

Mais bon… après tout c’était une expérience mouvementée à vivre une fois dans sa vie… ou pas. Nous y pensons encore aujourd’hui avec une pointe d’amertume.

Nous étions donc bien contentes de revoir notre famille après ces trois semaines d’absence. Miko était, pour sa part, heureuse de retrouver l’homme avec lequel elle vit maintenant.